L’infatigable Hélène nous lit l’article :
« Il se peut que les choses simples
soient les choses les plus extraordinaires… » Djalâl ad-Dîn Rûmî |
Cette citation de Rumi, s’apparente un peu à un Koan, en cela qu’elle trace une perspective entre les notions de simple et d’extraordinaire qui ne sont pas fondamentalement opposées. En ce sens que les phénomènes réputés compliqués ou simples peuvent être tout aussi extraordinaires dans leur genèse. Par ailleurs, un phénomène peut être simple en surface et complexe dans sa structure. Par exemple, une graine germe principalement avec humidité et chaleur, en apparence, de façon banale. Pourtant le principe de germination est complexe, voire extraordinaire, lorsque on étudie ce processus d’un peu plus près. L’animation produite par la chaleur sera accessible au germe par l’eau, puis se déclenchera la magie de l’élan vital de la duplication cellulaire.
Ce petit exposé nous montre qu’une chose d’aspect simple peut être perçue comme exceptionnelle voire prodigieuse, certes; mais nous ne rejoignons pas encore tout à fait la pensée de Rumi. Il dit « les plus extraordinaires »; donc toute la différence se situerait dans la qualité du regard que nous portons sur le monde. C’est la conscience que nous mettons dans nos observations qui nous permet de percevoir le pur don d’être présent à ce monde sensible et d’en sentir l’émoi.
Le miracle serait opérant
dans la façon dont nous posons notre attention.
Merci de nous ouvrir à votre regard intérieur sur cette question.
@Daniel De Smedt
Bonsoir Daniel,
Merci de m’avoir fait découvrir cette citation de Rumi.
Elle semble répondre à mon questionnement actuel aussi ai-je tenté d’en développer un peu la circonférence, probablement maladroitement, pour m’y placer au centre, afin d’en recevoir quelque lumière.
Je te livre mon candide exercice dans l’espoir de recevoir sans complaisance tes critiques et celles des passants pressés par leur vie qui traversent mon blog.
Bien amicalement.
Franck
@Tariq Ramadan
Bonsoir Monsieur Ramadan,
Mon ami Daniel m’a offert le bonheur de découvrir cette citation de Djalâl ad-Dîn Rûmî mystique au regard si perçant. Nous lui devons donc notre rencontre au travers de son présent.
Outre les lumières pénétrantes de ce vénérable sage, je lui dois reconnaissance de m’avoir offert la découverte de la lame si fine à trancher le vrai du faux et à ciseler de si belles pensées, que possède votre esprit.
Aussi ai-je l’audace de vous soumettre la candide interprétation de sa profonde pensée, que je n’ai qu’effleurée maladroitement, pour en recevoir quelques lumières, avec aussi l’espoir d’en recevoir vos critiques sans complaisance.
Bien respectueusement.
Franck